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En quelques mots

Le projet des Entretiens Albert-Kahn est né de la volonté de Patrick Devedjian, président du Conseil départemental des Hauts-de-Seine, de favoriser une réflexion transversale sur les grandes questions de société, en particulier celles liées à la mondialisation.

Les Entretiens Albert-Kahn proposent :

  • les Entretiens Albert-Kahn, rencontres entre les élus, les agents et les partenaires du Département pour réfléchir de manière décloisonnée et transversale à des sujets de prospective socio-économique et politique; ces conférences sont podcastées et font l'objet de publications ;
  • les Entretiens Albert-Kahn "internes", rencontres destinées aux élus et aux agents du Département pour approfondir des sujets d’innovation managériale ;
  • les Entretiens Albert-Kahn "hors les murs" en partenariat avec des associations ou des institutions en dehors de la Maison Albert-Kahn pour toucher un public plus varié ;
  • les expérimentations en matière d'innovation sociétale (tiers lieux, économie collaborative, renouveau du travail social, agriculture urbaine, évolutions des modes de vie, etc.) qui sont conduites en amont des politiques publiques du Département et lui permettent d'anticiper et de s'adapter aux évolutions de la société.

La dernière session du laboratoire d’innovation publique du Département, qui s’est déroulée jeudi 11 juin, s’intéressait aux nouvelles formes d’apprentissage, notamment par le numérique.

Pour Patrick Devedjian, « notre objectif est de continuer à être un département innovant et de donner, via la métropole du Grand Paris, une lisibilité à notre région. » Un propos illustré par Michel Saloff-Coste, directeur de l’Institut international de prospective, qui a décidé de partir à la découverte « d’écosystèmes innovants » et remarquables comme Copenhague (la ville où les habitants sont les plus heureux du monde), Munich (une ville en pleine expansion économique) ou Palo Alto (la capitale du digital).

Nils Aziosmanoff, président du Cube, le centre numérique d’Issy-les-Moulineaux, veut mettre le numérique au cœur des nouveaux modes d’apprentissage. Et de citer en exemple les différents laboratoires d’initiation et de perfectionnement au numérique. « Ils font monter le niveau des élèves dans toutes les disciplines car ces derniers apprennent à s’écouter et à travailler ensemble. »

L’université Paris Ouest Nanterre La Défense a pris le virage de l’enseignement par le numérique via les Mooc, des cours en ligne ouverts à tous, lancés en 2013. « L’université se pose la question de la profusion des données hors des cours. » estime Baptiste Bondu, directeur de cabinet du président de Paris 10.

De plus en plus, ce savoir est transmis par les collectivités elles-mêmes. Le conseil départemental des Hauts-de-Seine a lancé en 2013 l’Open Data. « C’est un véritable gisement à ciel ouvert, une source d’innovation permanente », explique Cyril Desmarest, responsable de l’innovation numérique au pôle Solidarités du conseil départemental.

Au milieu de toutes ces transformations, comment l’homme peut-il trouver sa place dans cette société ? « Il faut prendre cette métamorphose comme un saut dans l’inconnu, avance Francis Jutand, directeur général adjoint de l’Institut Mines Télécom. La nature des liens sociaux est modifiée mais on ne supprime pas l’humain. Il faut savoir quoi faire de toutes ces données que l’on engrange et avoir les clés pour les structurer. »

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