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L’objectif de ce projet est de favoriser l’aménagement de toits verts, l’utilisation de délaissés de terrain et de terrasses dans les Hauts-de-Seine. Ces projets ont plusieurs objectifs d’innovation à savoir scientifique, social, économique et en terme de cadre de vie.
Socialement, ces potagers permettent aux habitants de se réapproprier leur immeuble, qui devient un lieu d’échanges et d’expériences partagées, où le lien social se renoue autour de la fierté de faire pousser ses aliments. Ils peuvent même encourager la solidarité.
Pédagogiquement, ils peuvent être entretenus via des emplois d’insertion, un certain nombre d’activités dérivées peuvent être imaginées : ateliers de jardinage et d’élevage (poules, canards, abeilles), pépinières, ateliers pour réapprendre à cuisiner les légumes, équilibre alimentaire (par exemple en s’appuyant sur l’Institut des Hauts de Seine et ses ateliers de femmes)…

Economiquement, les productions sont destinées à la consommation locale, elles peuvent également être vendues à bas prix dans un marché de quartier, ou via les épiceries solidaires ou les banques alimentaires.

Politiquement, ces expérimentations permettent de préciser la faisabilité, les freins à lever et les opportunités de telles initiatives.

En matière d’environnement et de cadre de vie, ils participent à une esthétisation de l’urbain et à affirmer le caractère résilient de territoires en renforçant la végétalisation et en contre-balançant les effets de pollution.