Les termes les plus recherchés

  • Agenda
  • Podcast
  • Entretien

EAK #02 Les monnaies complémentaires au service de la cohésion sociale des territoires

Les monnaies complémentaires se répandent dans le monde entier. Elles peuvent être particulièrement utiles comme lien d'échanges et donc de cohésion sociale. Elles interviennent en complément des monnaies traditionnelles, souvent à la suite d'un choc qu'il soit financier, économique ou social voire écologique. Les monnaies complémentaires permettent-elles de développer la résilience d'un territoire, d'une population ou d'un quartier ? Dans un monde complexe et incertain, les monnaies complémentaires peuvent contribuer à une réflexion et action prospective sur la nature de la valeur et des valeurs que l'on souhaite développer.

Ces questions sont abordées par Bernard Lietaer qui vient de diriger le rapport pour le Club de Rome Money and Sustainability : The Missing Link.
Bernard Lietaer a derrière lui trente ans d'expériences professionnelles : haut fonctionnaire de la Banque centrale, président du système de paiement électronique de Belgique et directeur général de fonds monétaires ; consultant auprès de firmes multinationales, mais aussi de pays en développement ; professeur de finance internationale à l'université de Louvain, avant de devenir le plus haut dirigeant en charge des services d'organisation et d'informatique de la Banque Centrale de Belgique. Son premier projet, en cette fonction, a été la conception et l'implantation de l'ECU, le système de convergence vers la monnaie unique européenne. Pour l'autre côté du miroir, il a aidé des pays en développement d'Amérique latine à améliorer la solidité de leurs monnaies. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont Au Coeur de la Monnaie et Monnaies Régionales : de nouvelles voies vers une prospérité durable. Il a contribué à l'ouvrage collectif Au-delà de la crise financière, nouvelles valeurs, nouvelles richesses (sous la direction de Carine Dartiguepeyrou, L'Harmattan, 2012).
Plus d'informations sur ses travaux sont disponibles sur le site Internet de Bernard Lietaer.

 

Les Entretiens Albert-Kahn - Labo d'Innovation

EAK#2 Les monnaies complémentaires au service de la cohésion sociale des territoires | 1/2 (23 novembre 2012)

Durée : 79.53 minutes

Publié le 23 novembre 2012

https://podcast.ausha.co/hauts-de-seine-les-podcasts/les-monnaies-complementaires-au-service-de-la-cohesion-sociale-des-territoires-1-2-2

#02.1 Introduction

Intervenants

Patrick Devedjian

Président du Département des Hauts-de-Seine

Carine Dartiguepeyrou

Prospectiviste et secrétaire générale des Entretiens Albert-Kahn

#02.2 Les monnaies complémentaires et leurs rôles en matière de cohésion sociale

Intervenant

Bernard Lietaer

Michel Podolak, président, Arregocés Conchacala Zalabata, Gouverneur du peuple Kogi, Eric Julien, fondateur et directeur, et toute l'équipe de Tchendukua ont eu le plaisir de vous inviter à participer à

L'atelier Résonance

Lundi 16 octobre 2023

de 10h à 14h au Musée départemental Albert-Kahn
2 rue du Port, 92100 Boulogne-Billancourt

Présentation

 

Il y a 500 ans, les conquistadors débarquaient sur les côtes caraïbes de l'actuelle Colombie. Dans son essai Le Rêve mexicain ou la Pensée interrompue (1988), JMG Le Clezio se prend à imaginer : et si les Espagnols avaient choisi le dialogue avec les civilisations amérindiennes plutôt que leur écrasement, la modernité en aurait-elle été changée ?

Parmi ces civilisations précolombiennes, l'une des plus brillantes était celle des Tayronas.

Cinq siècles plus tard, les Kogis, leurs héritiers directs, qui ont survécu à la barbarie et préservé leur culture en se repliant dans les hautes vallées de la Sierra de Santa Marta en Colombie, nous interpellent : « si nous partagions les connaissances que nous avons reçues de nos lointains ancêtres, nous pourrions ensemble trouver un chemin pour préserver l'harmonie du monde et de tous ses habitants ».

 

Saurons-nous saisir la main tendue ?

Croiser nos savoirs et leurs connaissances pour élargir notre regard, telle est l'ambition de Shikwakala, le diagnostic croisé de santé territoriale initié par l'association Tchendukua.

 

Du 25 septembre au 17 octobre, de Genève à Paris en passant par la Corse, cinq Kogis et une cinquantaine de scientifiques et experts de différentes disciplines vont partager leur lecture de sites naturels très urbanisés et fragilisés, avec une attention particulière pour le Rhône et la question de l'eau.

Les diagnostics terrain en très petit comité sont complétés d'ateliers de travail « Résonance », pour nourrir le dialogue et l'élargir à d'autres regards, expertises et sensibilités.

Co-organisé avec les Entretiens Albert-Kahn, Laboratoire d'innovation publique du Département des Hauts-de-Seine. Les EAK proposent une réflexion transversale et innovante sur les grands enjeux de demain afin de définir Les impacts sur la gouvernance territoriale.

 

L'atelier Résonance du 16 octobre a marqué la fin de ces trois semaines de parcours exceptionnel.
Il fut l'occasion de tirer un premier bilan et d'ouvrir la réflexion sur le perspectives et suites éventuelles.

Comment renforcer la biodiversité au quotidien ?

Cette rencontre s'est déroulée le jeudi 10 octobre 2019, de 12h à 14h au Pôle Universitaire Léonard de Vinci, Amphi G

Cette rencontre fut organisée en partenariat avec le Festival Atmosphères 2019

Nous avons un usage quotidien de la biodiversité. Des communs (eau, air, terre), en passant par les plantes et les animaux, la biodiversité rend de multiples services que l’on appelle écosystémiques (alimentation, pharmacopée, paysage, etc.). Or, l’érosion de la biodiversité affaiblit ces services qui sont eux-mêmes souvent remplacés par des solutions artificielles et coûteuses. Des actions sont mises en avant afin de protéger les espaces encore peu abîmés par l’homme et les espèces les plus menacées, mais la biodiversité intervient souvent en dernier ressort après les dimensions de foncier et l’économique. Quels sont les moyens pour faire vivre la biodiversité au quotidien et qu’elle devienne un bien commun essentiel aux yeux de tous ?

Ont été abordées ces questions autour d’une table ronde avec les intervenants :

Gwenaelle Baudoin, Chargée de sensibilisation environnement et développement durable, chef de projet Trophées IDEES 92 du département des Hauts-de-Seine.

Lucie Chhieng, présidente de DeVinci Durable, une association résidant au Pôle Léonard-de-Vinci à La Défense. Elle vise à sensibiliser les étudiants ainsi que les acteurs de l’établissement au sujet du développement durable et de l’environnement en apportant des solutions et des actions innovantes comme des vidéos humoristiques, des projets d’innovation, des rassemblements et une semaine de sensibilisation.

Julie Collombat-Dubois, directrice de l’Agence régionale de la Biodiversité d’Île-de-France.

Anne Gaillard, est paysagiste au Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’Environnement du Département du Val-de-Marne. Les CAUE d’IDF ont été lauréats d’un appel à projet Arpenter-Expérimenter et Diffuser qu’il décline dans le domaine de la biodiversité vue comme bien commun.

Clémentine Leoni, récemment sortie de l’école de Condé, elle est l’auteur et l’illustratrice de Colocaterre, recréer une cohabitation entre les hommes et les animaux dans la ville. Elle habite Courbevoie et s’est engagée dans la ville notamment auprès des jeunes pour valoriser la biodiversité.

Antoine Lombard, chef de projet Trame verte et bleue / Continuités écologique et Nature en ville au Ministère de la Transition écologique et solidaire.

Carine Dartiguepeyrou (co-conception et animation), secrétaire générale des Entretiens Albert-Kahn, Laboratoire d’innovation publique du Département des Hauts-de-Seine. 

Contribution "La stratégie d’adaptation du Conseil départemental des Hauts-de-Seine pendant la crise sanitaire de la Covid-19"

de Carine DARTIGUEPEYROU, Secrétaire générale des Entretiens Albert-Kahn, Laboratoire d’innovation publique du département des Hauts-de-Seine.

et de Katayoune PANAHI, Directrice générale des services du département des Hauts-de-Seine

dans l'ouvrage  "Trajectoire de crises : Adaptation des organisations aux crises sanitaires, économiques et sociales de la Covid-19" écrit par David Autissier, Jean-Marie Peretti et Charles-Henri Besseyre des Horts

A retrouver en ligne

Le Réseau international d’innovation et de prospective (r2ip) a partagé la publication de l'ouvrage collectif "Histoires d’aventures prospectives", dirigé par Jean-Marie Bézard, Éliane Le Jeune Bézard, Jean-François Garneau et Rajendra Coomar Reedha, avec le soutien de la Direction de la prospective de l’Université catholique de Lille (UCL). Ce volume inaugure la collection "Aventures prospectives" des Éditions JFD. Un chapitre sur les EAK figure dans l'édition canadienne.

Notamment, la contribution de Carine Dartiguepeyrou au chapitre 7 explore l'aventure prospective du Département des Hauts-de-Seine à travers la création des Entretiens Albert-Kahn. Il présente la genèse du projet, puis décrit comment l'esprit kahnien est mis au service de l'innovation publique. Ce chapitre évoque ensuite les dix années écoulées depuis la création des Entretiens, en abordant les défis rencontrés. Il se conclut par une réflexion finale et propose des références pour approfondir le sujet.

Contribution "La stratégie d’adaptation du Conseil départemental des Hauts-de-Seine pendant la crise sanitaire de la Covid-19"

de Carine DARTIGUEPEYROU, Secrétaire générale des Entretiens Albert-Kahn, Laboratoire d’innovation publique du département des Hauts-de-Seine.

et de Katayoune PANAHI, Directrice générale des services du département des Hauts-de-Seine

dans l'ouvrage  "Trajectoire de crises : Adaptation des organisations aux crises sanitaires, économiques et sociales de la Covid-19" écrit par David Autissier, Jean-Marie Peretti et Charles-Henri Besseyre des Horts

A retrouver en ligne

Le Réseau international d’innovation et de prospective (r2ip) a partagé la publication de l'ouvrage collectif "Histoires d’aventures prospectives", dirigé par Jean-Marie Bézard, Éliane Le Jeune Bézard, Jean-François Garneau et Rajendra Coomar Reedha, avec le soutien de la Direction de la prospective de l’Université catholique de Lille (UCL). Ce volume inaugure la collection "Aventures prospectives" des Éditions JFD. Un chapitre sur les EAK figure dans l'édition canadienne.

Notamment, la contribution de Carine Dartiguepeyrou au chapitre 7 explore l'aventure prospective du Département des Hauts-de-Seine à travers la création des Entretiens Albert-Kahn. Il présente la genèse du projet, puis décrit comment l'esprit kahnien est mis au service de l'innovation publique. Ce chapitre évoque ensuite les dix années écoulées depuis la création des Entretiens, en abordant les défis rencontrés. Il se conclut par une réflexion finale et propose des références pour approfondir le sujet.

Depuis 2012, les Entretiens Albert-Kahn (EAK), le Laboratoire d'innovation publique du département des Hauts-de-Seine, explorent les futurs possibles et ouvrent de nouvelles voies pour l'action publique territoriale. Inspirés par le Mindlab danois et grâce à une approche basée sur la recherche-action et l'expérimentation, ce laboratoire infuse la culture de l'innovation et de la prospective bien au-delà de son territoire.

Pour célébrer les dix ans des EAK, Horizons publics invite ses lecteurs à plonger dans l'univers de ce laboratoire d'innovation, en offrant des éclairages rétrospectifs et prospectifs, ainsi qu'une réflexion sur l'avenir de l'innovation publique en France.

Ce hors-série Horizons publics est réalisé en partenariat avec les EAK et coordonné par Carine Dartiguepeyrou, politologue, prospectiviste et secrétaire générale des EAK.

Consultez l'extrait ci-dessous :

Retrouvez ci-dessous une série de podcasts éditorialisés issus des Entretiens Albert-Kahn

Choix éditoriaux et réalisation de Martine Abat, documentariste à Radio France et journaliste sur une proposition de Carine Dartiguepeyrou, secrétaire générale des Entretiens Albert-Kahn.

ARTE et Gedeon Programmes a eu le plaisir d'inviter le public à la projection du film "ALBERT KAHN : Reflets d'un monde disparu" le vendredi 26 avril 2019 à 20h au cinéma Le Brady, à Paris. 
Le film, d'une durée de 52 minutes, a été écrit et réalisé par Augustin Viatte, produit par Corine Janin et Stéphane Millière. 
Le montage et la collaboration au scénario ont été assurés par Jean de Garrigues, avec une musique originale composée par Siegfried Canto. La narration a été confiée à Laurent Stocker, de la Comédie Française. 
Cette production a été réalisée en coproduction par Gedeon Programmes et ARTE France, avec la participation de TV5Monde, du CNC, de la Procirep et de l'Angoa.

Le 4 septembre, les départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines ont accueilli les partenaires de la Chaire Essec dans le cadre d’un safari Change consacré aux enjeux de la fusion et ses implications en terme d’innovation dans un contexte de crise sanitaire. 

14-16 June 2023, Finland & Online

"The Entretiens Albert-Kahn, a territorial laboratory of public innovation: a contribution to local gouvernance » by Carine Dartiguepeyrou

The 23rd Futures Conference

Futures Conference 2023 "Empowering Futures - Long- term Governance, Democracy and Futures Research" was organised on 14-16 June 2023 in Turku, Finland and online.

Visions make it possible to create a future that is different from the present although its seeds are in the present.
- Eleonora Masini (2006)

"De l’utilité de la prospective", intervention de Carine Dartiguepeyrou à l’Assemblée des départements de France le 15 janvier 2025

 

Dans le cadre de son partenariat avec la chaire ESSEC Business School de l’innovation managériale (voir encadré), aux côtés des Yvelines, le Département des Hauts-de-Seine a organisé un « Safari Change » à la maison Albert-Kahn, vendredi 4 septembre. L’objectif de cette rencontre était de présenter aux partenaires de la Chaire - parmi lesquels le Groupe Caisse des Dépôts, EDF, la Société Générale, Dassault Systèmes, Thales - les enjeux de la fusion entre nos deux départements et ses implications en termes d’innovation managériale et d’excellence opérationnelle. En quoi la démarche de rapprochement 78/92 est-elle innovante ? Comment fusionner des cultures et des façons de faire différentes ? Comment l’innovation et les forces combinées de nos deux départements constituent-elles des leviers pour affronter la crise ?  

L’innovation au cœur de l’identité 92/78

En ouverture de la matinée, Katayoune Panahi et Yves Cabana ont rappelé les enjeux du rapprochement entre nos deux Départements. « Le service public souffre d’une image dégradée. Son manque d’efficacité est pointé du doigt, alors même que 3/5 du budget de l’Etat lui est consacré. Comme le rappelait souvent Patrick Devedjian, la décentralisation est la clé pour faire face à un Etat tentaculaire voulant tout contrôler et tout organiser. Avec l’alliance de nos deux Départements, nous avons pu imaginer des réponses publiques à la fois plus efficaces, plus cohérentes et moins couteuses pour améliorer le quotidien de nos concitoyens et renforcer l’attractivité de notre territoire » a expliqué Yves Cabana.  

Ces enjeux ont été illustrés lors des tables rondes. En matière d’éducation, de commande publique et de bâtiments, les directeurs interdépartementaux 78/92 ont mis en lumière la nécessaire innovation dont les équipes ont dû faire preuve pour faire converger des cultures et des process différents, comme en témoigne Frédéric Moulin, en charge des bâtiments : 

« Les Hauts-de-Seine et les Yvelines sont des précurseurs. Ce type de rapprochement est sans précédent, et, de fait, nous n’avions pas de retours d’expérience d’autres collectivités. Il a fallu inventer de nouvelles façons de coopérer pour construire de nouvelles réponses publiques, qui ne soient ni tout à fait celles des Yvelines ni tout à fait celles des Hauts-de-Seine. Pour imaginer cette troisième voie, nous avons dû nous montrer innovants, agiles et faire preuve de pragmatisme et d’une grande capacité d’adaptation ». 

« L’innovation publique, c’est en effet aussi celle que l’on s’applique en interne au sein de notre organisation, pour améliorer et renouveler notre mission de service public », a rappelé Katayoune Panahi. 

« Au Département des Hauts-de-Seine, elle est l’une des trois valeurs piliers de notre administration, aux côtés de la solidarité et de la proximité, et fait partie intrinsèque de notre identité. Patrick Devedjian y était très attaché, il souhaitait qu’elle soit partagée par chacun, quels que soient son rôle et son statut dans l’administration. Le projet Vision’ère l’a démontré. Il a permis d’insuffler un nouvel état d’esprit ». 

L’innovation publique vise également à anticiper, à préparer l’avenir en réfléchissant à des sujets prospectifs et en expérimentant. C’est tout le sens donné aux Entretiens Albert-Kahn, Laboratoire d’innovation publique. Les Hauts-de-Seine ont été le premier Département à avoir adopté cette démarche, qui inspire aujourd’hui bien au-delà de notre département. 

Depuis 2012, les Entretiens Albert-Kahn (EAK), le Laboratoire d'innovation publique du département des Hauts-de-Seine, explorent les futurs possibles et ouvrent de nouvelles voies pour l'action publique territoriale. Inspirés par le Mindlab danois et grâce à une approche basée sur la recherche-action et l'expérimentation, ce laboratoire infuse la culture de l'innovation et de la prospective bien au-delà de son territoire.

Pour célébrer les dix ans des EAK, Horizons publics invite ses lecteurs à plonger dans l'univers de ce laboratoire d'innovation, en offrant des éclairages rétrospectifs et prospectifs, ainsi qu'une réflexion sur l'avenir de l'innovation publique en France.

Ce hors-série Horizons publics est réalisé en partenariat avec les EAK et coordonné par Carine Dartiguepeyrou, politologue, prospectiviste et secrétaire générale des EAK.

Consultez l'extrait ci-dessous :

La crise révélateur et accélérateur de l’innovation

Aujourd’hui, c’est précisément cette culture partagée de l’innovation qui a permis à nos deux Départements de s’adapter à la crise de la COVID-19 de manière rapide et efficace pour garantir la protection de ses habitants et assurer le maintien des services essentiels aux publics fragiles. Pour Katayoune Panahi, « la réactivité et l’agilité dont l’organisation départementale a fait preuve ont été permises grâce à cette culture de l’innovation déjà à l’œuvre, qui s’est étendue et amplifiée pendant la crise. »

En témoigne le retour d’expérience d’Elodie Clair, directrice générale adjointe du Pôle Solidarités au Département des Hauts-de-Seine : 

« Les services sociaux ont été en première ligne. Avec une énergie et une créativité incroyable, les équipes ont été en capacité de déployer des réponses adaptées et même d’anticiper les besoins de la population. Fin mars, soit 15 jours après le début du confinement, nous avons été en capacité de présenter une feuille de route de ce que nous allions faire dans le cadre de la crise. Cette période a aussi été l’occasion de créer de la synergie entre les équipes. Par exemple, des agents des collèges sont venus renforcer les équipes sociales le temps du confinement. Il y a eu un formidable élan de solidarité, qu’il a fallu accompagner et encadrer. Nous avons également lancé en mars une plateforme interdépartementale qui permet de mettre en relation l’offre et la demande en terme d’accueil de la petite enfance, et des téléprocédures communes entre le 92 et le 78, par exemple pour les personnes âgées. Le travail avec les Yvelines nous a permis d’avoir une force de frappe plus importante et d’être encore plus visible. Tout ceci a largement contribué à mettre en lumière l’action essentielles des départements en terme de solidarités. Dans l’urgence de la crise, nous avons osé, nous nous sommes montrés encore plus solidaires, innovants, créatifs. »

( J’insisterai sur le fait qu’elle a dit que beaucoup des choses ont été conçues avant la crise, l’innovation étant permanente et d’autant plus activée en tant de crise)
 

Réinterroger la posture des managers

Dans ce contexte de crise, la chaire ESSEC IMEO doit permettre de réinterroger la posture des managers. Ces derniers ont dû, en un temps record et sans y être préparés, endosser de nouveaux rôles, notamment lors du confinement : prendre soin de leurs agents, les soutenir, s'adapter aux conditions de travail de chacun, résoudre des problèmes inédits et préserver le lien avec l'administration. De nouvelles habitudes sont nées, de nouveaux rituels instaurés, les relations entre managers et collaborateurs se sont transformées.

« Dans cet environnement complexe, les dispositifs managériaux que nous déployons depuis plusieurs années ont pris tout leur sens. Le projet Vision’ère, et, ensuite, l’Université du management, sont en effet nés d’une volonté d’armer nos encadrants pour évoluer dans un environnement mouvant, en faisant preuve d’une meilleure adaptabilité à nos futurs enjeux. L’Université du Management est là pour leur permettre, quel que soit leur niveau hiérarchique, ou leur place dans l’organisation, d’être les premiers leviers de ces transformations, afin de ne pas les subir, mais d’en faire des opportunités » 

a rappelé Katayoune Panahi. 
 

« Dans l’urgence de la crise, nous avons osé, nous nous sommes montrés encore plus solidaires, innovants, créatifs »

La chaire de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC) dédiée à « l’innovation managériale et à l’excellence opérationnelle »  (chaire IMEO) a pour objectif de développer le savoir, les outils et les compétences en la matière, en testant de nouveaux modèles de management pour conjuguer l’innovation, l’esprit collaboratif et l’engagement. Lors des safari change, un des partenaires de la chaire invite les autres partenaires pour échanger sur un projet et/ou une production (tel qu’un ouvrage par exemple) dans une logique de partage.
Voir notre article du Vision’ère Mag n°34 janvier / février 2020 (pdf - 189 KB)

Diaporama