Cahier numéro 1 - page 65

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lui donnant une mission d’intérêt public en dehors des horaires de
classe et tutorée par notre association, l’expérimentation du livret de
compétences, dispositif permettant aux jeunes d’obtenir des
attestations de compétences et de les voir valoriser pendant son
parcours scolaire, la Boussole des métiers, forumde rencontres avec les
professionnels… Les jeunes se retrouvent devant une continuité
éducative avec des repères structurés pour les soutenir dans la quête
de leur identité. Les parents sont également considérés dans cette
action et peuvent être accompagnés par l’Espace Parent-Enfant.
Cette structure propose une « première réponse » dans le soutien des
parents à partir d’approches rigoureuses et multiples en veillant à les
accompagner, dans un esprit convivial, avec exigence et sans culpabi-
lité. On y retrouve un lieu d’accueil et d’écoute, des services de conseil
conjugal et demédiation familiale, des groupes de parole et des ateliers
« Le Vendredi des Pères », « La Communication ».
La jeunesse isséenne est considérée comme une ressource d’avenir
et conviée à s’exprimer dans toutes ses dimensions. Elle est reconnue
comme un élément structurant du lien social et du dialogue entre les
générations. La politique jeunesse ambitieuse, globale, prévenante,
éthique et multidimensionnelle, constitue un vecteur essentiel de
la cohésion sociale. Tous les constituants de cette politique sont
récisément définis pour mieux s’imbriquer en toute cohérence et
former un ensemble capable de s’adapter auxmultiples situations et aux
inévitables évolutions. Ainsi, l’animation est conçue comme un dispositif
éducatif qui propose, articule et combine des dynamiques individuelles
et collectives pour les jeunes dans un agir respectueux des normes et
règles sociales. Demême, la prévention vise à restaurer le lien entre les
adolescents et les institutions (école, famille, cité). Enfin, le dialogue
et l’échange favorisent le mieux-vivre ensemble, avec les jeunes, en
famille comme dans la Cité.
Le travail sur la jeunesse comme sur la parentalité ne pourrait se
réduire, voire être subordonné, à des approches strictement éducatives,
sociales, culturelles, psychologiques, préventives et sécuritaires. Il les
transcende pour inviter les professionnels à rénover leurs pratiques et
ainsi à co-construire avec les jeunes et leurs parents des réponses aux
préoccupations qui les concernent. Ainsi, l’action mise en œuvre par
le CLAVIM se définit comme une véritable éthique de la responsabilité
qui s’illustre parfaitement par cette poésie :
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