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Les nouveaux gisements
de la connaissance, une
exploration du Département
des Hauts-de-Seine
Cyrille Desmarest
L’économie de la connaissance recouvre de nombreux concepts et la
sémantique utilisée oriente même parfois notre analyse, notre compré-
hension du sujet.
Si l’on y réfléchit bien et le plus simplement du monde, la première
pépite de connaissance, c’est le mot. Les premières productions à forte
valeur ajoutée sont les idées que nous partageons, les textes que
nous écrivons et les messages que nous transmettons. De tout temps,
la connaissance s’est transmise par le langage, d’abord oral, puis par
l’image et l’écrit. À tous les âges de notre civilisation, l’éducation a joué
un rôle clé dans la transmission des savoirs et dans l’acquisition des
connaissances. C’est donc assez naturellement qu’aujourd’hui l’éducation
et la connaissance tirent profit des technologies de l’information et de la
communication. D’autant que certains d’entre nous ont déjà compris que
la richesse de notre époque tient d’avantage de l’accès à l’information,
ausavoiretàlaconnaissance,quedeladétentiond’unproduitmanufacturé
à lamode. Même lorsque celui-ci permet une certaine liberté pour naviguer
de site en site et facilite nos découvertes.
Parcourons le chemin tracé par ceux qui nous ont précédés et explorons
ensemble les nouveaux gisements de la connaissance.
Internet, une source inépuisable de connaissances
Nous entamerons notre voyage par l’Internet des mots qui constitue
déjà une source d’information pratique et rapide. Comme tous les élèves
du collège et du lycée, comme tous les étudiants de France, pour rendre
ma copie et vous livrer ces quelques lignes, j’ai commencé mon explo-
ration d’Internet en tapant quelques mots-clés dans mon moteur de
recherche préféré.
J’ai ainsi fait une première escale sur Wikipédia, tant il est vrai que cette
nouvelleencyclopédie synthétisebeaucoupd’informations en les rendant
accessibles, si facilement, en quelques clics.
Sur Wikipédia, j’ai pu constater qu’un gisement est une concentration
de ressources naturelles que l’on peut exploiter. J’ai appris aussi que la
connaissance est une notion utilisée dans le langage courant. Ce n’est
donc pas uniquement l’affaire des spécialistes et des experts, même
si sa nature, sa variété, son processus d’acquisition et sa valeur sont
étudiés (et cela tombe bien !).