Cahier n° 11 - page 18-19

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avoir, chaque fois que nous ouvrons un thème, un ensemble de données
cohérentes pour que l’action départementale puisse être bien comprise.
L’action du Département, sur certains thèmes, n’est bien comprise que
lorsque nous publions un ensemble d’un jeu de données. C’est donc tout
le travail mené.
Des thèmes, comme l’habitat, sont plus complexes à manipuler, parce
qu’un jeu de données tout seul n’est pas forcément évident à utiliser
et, sans accompagner les données d’explications sur la manière dont
un Département intervient sur l’habitat, cela peut être mal compris,
voire mal interprété. Les données apparaissent comme parcellaires et
l’on peut se faire une idée qui n’est pas forcément la bonne. C’est la
raison pour laquelle, sur certains thèmes, l’ouverture à d’autres acteurs
qui interviennent sur les mêmes thèmes pourra contribuer à enrichir la
compréhension globale de l’action de l’ensemble des administrations
sur un territoire.
Ainsi, la question est aujourd’hui ouverte de publier des données parta-
gées avec des partenaires, que ce soit des communes ou d’autres parte-
naires du Département, pour enrichir l’offre de données sur le territoire
des Hauts-de-Seine.
Pour conclure, je voulais donner un éclairage sur les retours chiffrés via
les
statistiques d’accès
à l’
Open Data
des Hauts-de-Seine.
La première statistique, ce sont les statistiques générales de consulta-
tion par les citoyens qui vont directement sur le site pour consulter en
ligne la donnée et accéder aux différentes informations publiées pour
la comprendre. Au-delà de l’effet d’ouverture correspondant au pic du
début, ce que l’on peut observer, c’est que nous avons une consultation
assez régulière depuis dix-huit mois et les évolutions à la hausse sont
en général liées au fait que nous avons publié soit des mises à jour, soit
de nouveaux jeux de données. C’est un retour que nous pouvons faire
sur la dynamique de publication : il y a un retour et un bénéfice à retirer
à continuer à mettre à jour et à publier des données.
La deuxième statistique est celle du téléchargement des données sous
différents formats defichiers téléchargeables, pour faciliter l’exploitation
et la réutilisation des données. Les courbes sont similaires à celles des
statistiques générales de consultation et les évolutions à la hausse du
trafic sont liées à la publication de nouveaux jeux de données.
La troisième statistique porte sur la réutilisation informatique, par les
API (
Application Programming Interface
). Nous avons mis en place ces
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L’enjeu est également d’avoir une connaissance ou une compréhen-
sion des usages qui en sont faits. Les usages peuvent être d’origines
diverses, être extrêmement variés, et aujourd’hui, on ne le traduit que
par des
statistiques d’accès et de téléchargement des données
.
C’est le défi qu’il nous reste à relever, dans la dynamique à entretenir
entre le public, les utilisateurs et les services qui produisent la donnée.
Finalement, face à l’ensemble de ces retours, nous avons aujourd’hui des
réflexions qui relèvent d’une logique d’offre et de demande.
L’offre, nous la connaissons, ce sont les données que les services
produisent et que nous avons la capacité de publier : aujourd’hui, nous
avons dépassé les cent jeux de données sur l’
Open Data
des Hauts-de-
Seine ; nous avons un potentiel connu qui, dans les mois qui viennent,
atteindra le maximum estimé, qui tourne autour de cent cinquante.
Nous avons donc quelques mois devant nous pour compléter la publi-
cation des différentes données produites au niveau du Département.
Nous allons atteindre assez vite le potentiel maximal.
Nous sommes aujourd’hui à un an et demi après l’ouverture du portail
Open Data
des Hauts-de-Seine. Etalab disait que tous les ans et demi à
peu près, ils revisitaient le dispositif. Nous en sommes à cette étape-là
et nous allons être amenés à nous poser des questions pour réfléchir à
l’évolution du dispositif. Une des questions qui se pose est celle de la
dynamique de l’offre.
Concernant cette dynamique de l’offre, nous nous sommes déjà permis
une chose, qui est de sortir de l’état de l’art classique de l’
Open Data
et
nous avons publié pour répondre à une demande connue de réutilisation,
des plans topographiques, dans des formats propriétaires « standard
de fait » qui dérogent aux principes des formats ouverts, parce que
nous savions qu’il y avait une demande pour réutiliser ces plans dans
ces formats.
Ainsi, nous commençons donc à explorer, sur le thème de l’offre, la
possibilité d’aller sur de l’
Open Data
qui va au-delà de la donnée brute
classique : aujourd’hui, des plans, demain, des fonds numériques, que
nous publions par ailleurs sur Internet, et nous aurons une réflexion
sur la convergence entre l’
Open Data
et la mise en ligne des fonds
numériques.
Concernant l’offre, l’autre axe que nous souhaitons également mettre
en avant, c’est d’avoir une réflexion sur les thèmes et de chercher à
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