Cetteexpérimentationaétépour nous unmoment fort de transformation.
Transformation personnelle car travailler sur les personnes dans leur
globalité oblige nécessairement à travailler sur nous, sur nos pratiques
professionnelles. Transformation collective car nos ateliers collaboratifs
ont permis de creuser les concepts, de partager les informations qui
remontaient des entretiens, de formuler nos questionnements tout au
long du projet.
L’autonomie, le pouvoir d’agir de la personne et l’économie du partage
ont été nos points de départ. Ils se sont avérés adaptés car finalement
en réinterrogeant l’économie du partage, ce sont bien les solidarités sur
notre territoire que nous cherchions à renforcer.
Beaucoup de choses sont dites dans l’expression de Madame Vi. accom-
pagnée par nos services.
• Mme Vi. : «
Le partage, c’est en lien avec la solidarité, c’est quelque
chose de très important. Je regrette que notre société soit demoins
enmoins partageuse. On peut partager au plan physique et au plan
intellectuel (notamment des idées, ce que je ne partage presque
pas en ce moment). Tout devrait se partager.
»
Le sujet n’est pas clos, loinde là. D’autres innovations sociales sont à l’œuvre
et nous devons nous y intéresser pour enrichir notre compréhension des
évolutions de la société et donc des besoins des bénéficiaires de nos
aides ainsi que de nos pratiques professionnelles pour mieux répondre
aux besoins des Alto-Séquanais.
Ce
Cahier
est une première étape. Nous proposons un certain nombre
de pistes d’action pour en pérenniser les bienfaits. Certaines sont déjà
à l’œuvre comme le projet Vision’Ère initié par la directrice générale des
services Katayoune Panahi pour favoriser la transformation de notre
organisation et le chantier de réorganisation du pôle Solidarités porté
par Franck Vincent.
Le succès de nos actions passe par la mise en cohérence de toutes ces
actions, par notre capacité à agir efficacement, collectivement, comme
l’a rappelé Patrick Devedjian en introduction.
Carine Dartiguepeyrou
Secrétaire générale
des Entretiens Albert-Kahn
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Remerciements