Programme de la rencontre du 25 mars 2013
« Le droit à l’erreur, une nouvelle lecture
des comportements humains »
Certains contextes sont aujourd’hui marqués par de multiples incer-
titudes, ce qui provoque, au sein de la population concernée des
comportements spécifiques, adaptés à la précarité. Il convient de les
étudier, d’en comprendre les logiques, afin de pouvoir s’y adapter,
indépendamment du lieu où cette précarité se constate.
Cet exposé a pour objectif de permettre à chacun de lire les comporte-
ments culturels des populations vivant dans un tout autre contexte,
en fonction du droit à l’erreur dont elles pensent disposer. Il donnera à
chacun la possibilité d’anticiper sur les comportements de l’autre.
Illustrations des questions abordées :
- Simulation : contexte et comportements, traditions et rationalité.
- Comment anticiper sur la différence des attentes : la notion d’outil de
lecture, universel et négociable : le « droit à l’erreur, entre précarité et
sécurité » ?
- Le rapport à l’initiative, une zone d’ambiguïté : le rapport au risque.
- Comment libérer l’initiative des partenaires ?
- Des logiques sociales implicites, basées sur le groupe ou l’individu, la
notion de « progrès ».
- Des objectifs… quantifiables ou non ? Le rapport à l’argent.
- Les rapports homme/femme, à ne pas enfermer dans une lecture
religieuse.
- La question identitaire, point de philosophie oumodalité relationnelle ?
- Comment réussir sa prise de contact ?
- Le rapport au travail, un motif de tension.
- L’appartenance au groupe, la place de l’individu : « je »/« nous », les
dérives communautaristes.
- Le rapport à la règle : les zones de non-droit.
- Les tensions intergroupes, la violence politique : introduction à la
géopolitique de la précarité.
- Le rapport à l’État, les pouvoirs personnalisés, corruption et bakchich.
- Le rapport au temps, cyclique ou linéaire : la question des délais et de
la ponctualité, la notion de projet.