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Synthèse
prospective
Carine Dartiguepeyrou
Mieux comprendre la précarité pour adopter de
nouveaux comportements
L’intervention de Clair Michalon nous fait découvrir toute une subtilité
des profondeurs denosmotivations. Il nousmontreque l’onpeut s’épuiser
à juger les conséquences sans remonter aux causes. Comment peut-on
demander à quelqu’un de faire différemment voire de faire mieux si l’on
ne comprend pas d’abord ce qui l’amène à faire comme il le fait ?
On décryptemieux les actions des hommes si l’on cherche à comprendre
les raisons de leurs agissements.
La lecture classique, nous dit Clair Michalon, consiste à adosser les com-
portements identitaires sur des origines (arabe, africaine, etc.) ou des
religions (musulmane, bouddhiste, etc.). En liant les comportements aux
origines ou à une race, on ne fait que figer la situation et on se coupe de
toute négociation possible.
Or faire société, c’est augmenter et favoriser les espaces de négociation.
Notre langue façonne la représentation du monde. Les rapports entre
les hommes sont fait d’intersubjectivité. Dans son exposé sur la préca-
rité, Clair Michalon propose des paramètres qu’il qualifie d’universels et
de négociables.
