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En quelques mots

Le projet des Entretiens Albert-Kahn est né de la volonté de Patrick Devedjian, président du Conseil départemental des Hauts-de-Seine, de favoriser une réflexion transversale sur les grandes questions de société, en particulier celles liées à la mondialisation.

Les Entretiens Albert-Kahn proposent :

  • les Entretiens Albert-Kahn, rencontres entre les élus, les agents et les partenaires du Département pour réfléchir de manière décloisonnée et transversale à des sujets de prospective socio-économique et politique; ces conférences sont podcastées et font l'objet de publications ;
  • les Entretiens Albert-Kahn "internes", rencontres destinées aux élus et aux agents du Département pour approfondir des sujets d’innovation managériale ;
  • les Entretiens Albert-Kahn "hors les murs" en partenariat avec des associations ou des institutions en dehors de la Maison Albert-Kahn pour toucher un public plus varié ;
  • les expérimentations en matière d'innovation sociétale (tiers lieux, économie collaborative, renouveau du travail social, agriculture urbaine, évolutions des modes de vie, etc.) qui sont conduites en amont des politiques publiques du Département et lui permettent d'anticiper et de s'adapter aux évolutions de la société.

Le Département des Hauts-de-Seine a convié et reçu des représentants du peuple Kogi pour deux rencontres-partages. La première conférence s'est tenue le dimanche 15 octobre à La Seine Musicale. La seconde a eu lieu le lundi 16 octobre au Musée départemental Albert-Kahn dans le cadre de L'Atelier Résonance et des Entretiens Albert-Kahn. L'Atelier Résonance a été organisé avec l'association Tchendukua, en présence d'Arregocés Conchacala Zalabata, Gouverneur du peuple Kogi.

L'atelier Résonance

Il y a 500 ans, les conquistadors débarquaient sur les côtes caraïbes de l'actuelle Colombie. Dans son essai Le Rêve mexicain ou la Pensée interrompue (1988), JMG Le Clezio se prend à imaginer : et si les Espagnols avaient choisi le dialogue avec les civilisations amérindiennes plutôt que leur écrasement, la modernité en aurait-elle été changée ?

Parmi ces civilisations précolombiennes, l'une des plus brillantes était celle des Tayronas.

Cinq siècles plus tard, les Kogis, leurs héritiers directs, qui ont survécu à la barbarie et préservé leur culture en se repliant dans les hautes vallées de la Sierra de Santa Marta en Colombie, nous interpellent : « si nous partagions les connaissances que nous avons reçues de nos lointains ancêtres, nous pourrions ensemble trouver un chemin pour préserver l'harmonie du monde et de tous ses habitants ».

Saisir la main tendue

Croiser nos savoirs et leurs connaissances pour élargir notre regard, telle est l'ambition de Shikwakala, le diagnostic croisé de santé territoriale initié par l'association Tchendukua.

Du 25 septembre au 17 octobre, de Genève à Paris en passant par la Corse, cinq Kogis et une cinquantaine de scientifiques et experts de différentes disciplines ont partagé leur lecture de sites naturels très urbanisés et fragilisés, avec une attention particulière pour le Rhône et la question de l'eau.

Les diagnostics terrain en très petit comité ont été complétés d'ateliers de travail « Résonance », pour nourrir le dialogue et l'élargir à d'autres regards, expertises et sensibilités.

Cet Atelier Résonance a été co-organisé avec les Entretiens Albert-Kahn, Laboratoire d'innovation publique du Département des Hauts-de-Seine. Les EAK proposent une réflexion transversale et innovante sur les grands enjeux de demain afin de définir Les impacts sur la gouvernance territoriale.

L'atelier Résonance du 16 octobre a ainsi marqué la fin de ces trois semaines de parcours exceptionel.
Il a été l'occasion de tirer un premier bilan et d'ouvrir la reflexion sur le perspectives et suites éventuelles.