27
Dans cette période de crise, renforcer notre vouloir vivre-ensemble doit
être une priorité partagée de tous les acteurs.
C’est une responsabilité collective et nous avons le devoir de lutter
contre le repli sur soi, porteur d’exclusion, et de combattre toute ten-
tative de stigmatisation, facteur de division.
« L’autre, si différent soit-il, n’est pas un ennemi. Ensemble, nous
sommes plus forts » : voilà en résumé ce que doit être le discours et ce
vers quoi doivent tendre les actions que nous menons.
Notre vivre-ensemble est un projet de société
Aujourd’hui, nous voyons dans notre vieux pays se répandre un racisme
décomplexé qui s’invite dans les médias et l’opinion publique. Une
majorité de Français sont choqués, voire blessés de voir le pays référent
des Droits de l’homme s’abîmer ainsi dans le rejet de l’Autre. Notre vivre-
ensemble doit être au cœur des préoccupations des pouvoirs publics,
parfaitement identifié à l’agenda. Mais le vivre-ensemble dépasse le
cadre du projet politique. C’est un véritable projet de société qui nous
engage et nous implique tous, en tant qu’individus et en tant qu’acteurs
politiques, économiques, associatifs.
Avec l’AFMD (Association française des managers de la diversité), nous
nous sommes mobilisés en faveur de la promotion du vouloir-vivre-en-
semble, autour dumodèle d’organisation, « attachés aux principes ins-
crits sur le fronton de nos mairies de liberté, d’égalité et de fraternité. »
Forte de plus de 100 membres, représentant des grandes entreprises,
des organismes publics et des universités qui œuvrent pour une
évolution des pratiques managériales du capital humain dans toute
ses diversités, l’AFMD veille à proposer des solutions concrètes et
pragmatiques pour lutter durablement contre les discriminations et
les biais au sein des organisations.
La diversité est un pilier du vivre-ensemble
Dans les entreprises comme dans l’ensemble de la société, la diversité
est une réalité, un constat qui doit s’imposer à chacun comme une
évidence naturelle.