Cahier numéro 1 - page 29

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Mais ce constat ne doit pas seulement avoir pour corollaire la nécessité
de faire coexister les différentes cultures entre elles. Il faut aussi
travailler sur l’équilibre et la complémentarité entre les hommes et les
femmes, sur les relations intergénérationnelles, sur la place faite aux
personnes handicapées et aux jeunes défavorisés. Ce constat doit nous
conduire plus loin et plus haut. Il importe d’avoir la capacité de s’adapter,
d’accepter et d’aider les autres quelles que soient leurs différences.
Nous devons appréhender la diversitédemanière transversaleet globale
Aujourd’hui, il faut dépasser les approches trop restrictives, par caté-
gories, de la diversité pour tendre vers une approche plus transversale
et plus globale, plus quotidienne et donc plus managériale. C’est tout
le sens de l’action que nous menons au sein de l’AFMD et qui vise à
mieux prendre en compte les diversités dans la gestion des ressources
humaines au quotidien.
L’AFMD développe une approche transversale de la diversité autour
de 4  axes :
- un axe managérial basé sur le management des différences (âge,
sexe, origines ethnique et sociale, religion, handicap, filières d’origine,
cursus de formation, diplômes…) ;
- un axe académique dans une démarche Recherche-Action avec des
universités et des grandes écoles ;
- un axe sectoriel qui vise à appréhender chaque domaine d’activité en
fonction de ses spécificités et mutations ;
- un axe fonctionnel au sein des entreprises avec en premier lieu les
managers opérationnels, ressources humaines et aussi les autres
fonctions : finance, juridique, achats, logistique, marketing, commercial…
La diversité est un levier de performance
Concilier les exigences de la performance et de la compétitivité d’une
part et les exigences de l’égalité des chances et de la diversité d’autre
part sont deux enjeux majeurs.
Manager des équipes diverses au sein de nos organisations répond à
plusieurs exigences. C’est une exigence de justice et de cohésion sociale
en premier lieu. Pour certaines entreprises, il s’agit d’un engagement
sincère, d’une démarche RSE assumée. Il serait néanmoins erroné d’en
faire le seul critère d’engagement. Certes, le souci de justice peut
être au cœur des entreprises, mais il est rarement l’unique moteur.
Pour les entreprises, la performance économique est déterminante.
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